Plaidoyer pour une ville, des restos et des coffee shops
J’avais décidé de vous parler de cette nuit de fête parisienne qui aurait dû en rester une, mais qui a provoqué une polémique politique, suscité des annonces illusoires et des réquisitoires présomptueux.
Et puis, dans cet avion Air France qui me transporte vers ce petit pays où “coul.ait le lait et le miel”, foyer des haines et des tensions, j’ai été prise d’une émotion particulière.
Une seule annonce a suffit : “Nous vous rappelons que le personnel naviguant est volontaire sur ce vol. Nous vous demandons de faire preuve à notre égard d’amabilité et de prévenance”.
La formule m’a surprise. D’abord parce qu’il me semble évident qu’il faut être aimable en quasi toutes circonstances, ensuite parce que j’ai pris conscience que nous allions dans une zone de guerre. Je venais d’en mesurer le péril et la détresse.
Un pays dont j’avais suivi les changements politiques, les transformations sociétales, les enjeux religieux - et même les évolutions gastronomiques sensationnelles.
Un pays coincé entre une insolente irrévérence, un dynamisme conquérant, et une résignation douloureuse.
Un pays luttant entre un avenir radieux et un futur sombre.
Une terre millénaire, accablée de rivalités, submergée par la foi, turbulente et grave.
Où la plus grande gay pride côtoie les caftans noirs ; où dans une même rue, on mange yéménite, ukrainien, syrien, polonais et perse.
Seul pays au monde à avoir testé le vrai communisme - partage des richesses et des forces vives - pays de la Tech et des livres saints.
Le pays de la dévotion et de la bringue, de la shakshouka et du gefilte fish.
Où la jeunesse aurait dû pouvoir passer le week-end à Ramallah, Noël à Beyrouth et Pâques à Amman.
Où le personnel Air France, non contraint de repartir sur-le-champ, aurait pu détendre ses orteils dans le sable en buvant un arak.
Où l’on ne se baladerait pas en tongs et mitraillette.
Et dont les ressortissants ne seraient pas hués et discriminés à travers le monde - qu’ils soient de droite ou de gauche, contre la guerre, manifestants anti-Netanyahu des premières heures.
Dont les derniers otages seraient de retour.
Hier le bar était plein quand la sirène a retenti.
Nous sommes descendus dans l’abri en espérant la paix.
Puis remontés quelques minutes plus tard, en espérant toujours.
Ici, c’est Tel Aviv…
Une newsletter, c’est l’avantage d’une bonne adresse à un moment T. Tout changement ultérieur étant indépendant de notre volonté.
Mais c’est quand même bien agréable, dans une vie de testeuse acharnée, de pouvoir compter sur quelques valeurs sûres qui comblent toujours.
C’est le cas pour Pristine, qui régale toujours autant. Le végétarien, très à la mode en ce moment, n’est pas toujours réalisé avec autant de goût et de talent. Ici service est toujours aussi charmant, et les proprios, Michelle et Jérémy, sont toujours aussi investis et adorables.
Dans un style plus épuré, on s’est à nouveau régalé au Café de l’Usine. Le lieu, délicieusement paisible, et le menu tout en légèreté ont confirmé la singularité de la cuisine veggie-marine d’Alice Arnoux et de son équipe.
Pristine - 8 rue de Maubeuge 75009 - assiettes 8-18€
Café de l’Usine - 5 passage Piver 75011 - menu diner 55€ en 5 services
C’est une monomanie qui était à prévoir tant la France était en retard sur les matcha lattes et autres cold brews. Depuis quelques années, on ne compte donc plus les coffee shops qui ouvrent chaque semaine dans la capitale.
Impossible d’en faire la liste - bien trop longue et évolutive -, voici quelques adresses avec un petit quelque chose en plus du cœur sur le cappuccino.
Installé dans une rue calme proche des Martyrs, Mon Loup, en plus de faire dans le très bon café, faits dans les très bons gâteaux - et surtout les biscuits. Des biscuits à l’ancienne : damiers, diamants vanille et café, spritz, sablés bretons… En sachets ou dans de jolies boîtes en métal. Retour en enfance adorablement garanti.
C’est simple : c’est le meilleur granola de Paris. Chez Caphette, coffee shop d’inspiration vietnamien, Adeline et Viet partagent leur passion - et leur connaissance - pour le café façon lait concentré (délicieux en version glacé), et proposent quelques assiettes qui valent le déplacement, notamment ce granola au tapioca, merveilleux.
Pontochoux café, pour la petite touche sucrée après le curry japonais dégusté chez l’homonyme mitoyen : un Aki tonic (orange, épices, tonic, café) et un cannelé hojicha bien grillé.
Il nous reste à grimper au nord, chez Fauna, où absolument tout, des accents au roulé cannelle, nous rappelle Copenhague. La version parfaitement scandinave du coffee shop : sérénité, pain de seigle et granola.
Communication rémunérée
©Vincent Bourrut | Tourisme neuchâtelois
La région de Neuchâtel
Située au nord-ouest de la Suisse romande, à quelques encablures de la frontière française, la région de Neuchâtel est un petit paradis discret qui coule des jours paisibles à l’ombre de ses deux grandes sœurs, Genève et Lausanne.
Hors des sentiers battus, entre nature, histoire et saveurs, cette perle préservée réserve bien des surprises. La beauté de ses paysages, la diversité de ses activités, la tranquillité des rives de son lac éponyme, la région de Neuchâtel offre un terrain de jeu idéal aux randonneurs, curieux et gourmands.
Entre lacs et montagnes, ce pays à la douceur presque méditerranéenne, emblème de la région Jura & Trois lacs, est aussi le berceau de l’horlogerie, la terre d’origine de l’absinthe - « fée verte » longtemps jugée subversive et aujourd’hui réhabilitée - et des cépages de caractère.
Ateliers chocolatiers, croisières gourmandes, découverte du vignoble, marche, VTT, musées ou flânerie dans le centre médiéval de la « ville taillée dans une motte de beurre » (dixit Alexandre Dumas), la région de Neuchâtel est une destination, proche, paisible et dépaysante.
NTC et liberté
Dès une seule nuit réservée dans l’un des hôtels, campings, maisons d’hôtes ou location de vacances de la région, vous bénéficiez automatiquement de la Neuchâtel Tourist Card (NTC), au format numérique, accessible via une Web App dédiée.
Envoyée par e-mail trois jours avant votre arrivée, elle est valable jusqu’à 15 jours, et donne accès gratuitement à près d’une quarantaine d’activités de loisirs et de transports.
Musées, télésièges, balade à vélos, croisière en bateau… des loisirs à portée d’un simple QR code !
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