Parenthèse enchanteresse
Une parenthèse en bleu blanc rouge et un Paris de carte postale. Quelques adresses dont la porte n'est pas encore fermée.
- Alors ça, c’est sur, moi le 25 juillet, je suis PARTI(E)…
- Ciao Paris et ses embouteillages, ça va être un bordel pas possible…
- Déjà qu’il m’a fallu trois QR codes pour rentrer chez moi…
Et pourtant, depuis dix jours, Paris est une fête, Paris est propre, Paris roule, Paris est sûre, Paris est joyeuse, Paris séduit.
Après une polémique pour trois poils de barbe et un Schtroumpf désarmant, qui n’a heureusement pas éclipsé la beauté insolente et radieuse, même sous la pluie, de la cérémonie d’ouverture, les français se sont aperçus qu’ils avaient des zygomatiques et de la ferveur.
Depuis, on navigue entre les drapeaux tricolores et les “allez” d’encouragement.
Et si cette deuxième semaine devrait être moins favorable aux athlètes en bonnet phrygien, il y aura sans doute quelques Léon, quelques Teddy, des Félix, des Florent, des Shirine, des Pauline et des Cassandre dans les maternités.
Parce que voilà, depuis le début de la trêve olympique, nous avons oublié le fiasco de la dissolution, et même fermé les yeux sur les tweets abjects et minables de nos députés LFI, qui eux, n’ont pas baissé les armes de la connerie et de l’obscénité.
Et même si nous pouvons être révoltés par l’accueil amer réservé aux athlètes israéliens, sifflés et maltraités à chacun de leur passage, et si nous regrettons, dans une moindre mesure, l’offre de restauration sur les sites olympiques, indigne du bar SNCF, nous sommes heureux et fiers d’y avoir cru et de vivre passionnément ce moment exceptionnel.
Un petite déception pour nos amis restaurateurs à qui l’on promettait la lune et qui ne récoltent que les quelques gourmets passionnés toujours à Paris et les touristes pas encore ruinés en achat de t-shirts et de mascottes rouges.
Ne soyons pas naïfs, la rentrée sera rude, mais nous aurons repris quelques forces. Et mis de côté, l’espace d’un instant magique, les ayatollahs, les fascistes, les obsédés des étiquettes racisées, les roquets et les fous d’eux-mêmes.
Pour celles et ceux qui auraient choisi de prendre leurs vacances en septembre, voici quelques adresses ouvertes au mois d’août, ou en tout cas jusqu’à la fin des JO.
En plaisirs glacés, il faut aller déguster les parfaits japonais de la pâtisserie Rayonnance, 17 rue de Maubeuge 75009. Disponibles vendredi et samedi prochain.
Ne pas louper non plus les granités-neige et les pétales de crème de Jade Genin, 33 Av. de l'Opéra, 75002.
Des nuages de douceur rafraîchissants.
Pristine, petites assiettes et grand talent.
8 rue de Maubeuge, 75009 Paris
Fellows, le nouveau spot veggie par l’équipe de Maslow. Plats orignaux et pâtes fraiches maison
84 rue du Faubourg Saint-Denis, 75010 Paris
Erso, tout nouveau bistrot gastro (pas encore testé).
18 rue Saint-Ambroise, 75011 Paris
Bistrot des Tournelles, pour les oeufs mayo et la daube provençale.
6 rue des Tournelles, 75004 Paris
Café les Deux Gares, pour la vue dégagée et les petites assiettes créatives.
1 rue des Deux Gares, 75010 Paris
Tanguy, toujours la meilleure crêpe de Paris.
15 rue de l'Échiquier, 75010 Paris
Taco Messa, excellents tacos par la cheffe Beatriz Gonzalez.
40 rue du Faubourg Poissonnière, 75010 Paris
Bouche, petites assiettes créatives.
85 rue Jean-Pierre Timbaud, 75011 Paris
Hubo, pour ceux qui veulent emporter un bon sandwich sur les sites olympiques.
41 rue de Londres, 75008 Paris
Passez un bel été.
Je vous retrouve avec un immense plaisir à la rentrée, pour des éditos coriaces, des adresses alléchantes et des expos remarquables.
Si d’ici là, vous avez des commentaires, des conseils, des blagues, des recettes…, c’est par ici.
